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Nous sommes un groupe, composé d'hommes et de femmes qui faisons un constat commun : nous en avons assez d'entendre si souvent que nos mères, nos sÅ“urs, nos amies sont insultées, agressées, battues, et tant d'autres verbes décrivant les violences qui leurs sont faites. Nous ne sommes pas un parti ou un syndicat, c'est donc en tant qu'individu.e.s que nous nous emparons de cette question. Nous considérons que demander ce qui fait le sexisme est un enjeu qui doit s'affranchir des frontières partisanes.

 

Nous comprenons qu'il existe un système, clivant et violent, qui hiérarchise les sexes et organise tous les secteurs de la vie (au travail, à l'école, à la maison, etc). Par ce système, les inégalités entre les femmes et les hommes perdurent et lors de périodes de crises et de régressions sociales, comme celle que nous traversons aujourd'hui, elles se creusent. Nous avons l'impression que notre constat est largement partagé : ces inégalités sont considérées comme anormales, injustes et/ou révoltantes et nous pouvons observer des volontés politiques affichées de lutter contre cette discrimination. Pourtant, les évolutions sont lentes et rares sont ceux et celles qui acceptent de questionner ce rapport de domination, de réfléchir à leurs propres pratiques. Serait-ce un sujet tabou ? Ou est-ce à dire qu'énoncer son désaccord suffirait à changer les pratiques ?

 

Cependant, sur de nombreux sujets, nous ne sommes pas toutes et tous d'accord et c'est bien parce que nous pensons ne pas avoir LA solution que nous souhaitons mener des réflexions collectives en ouvrant, pendant un mois, des espaces d'échanges, de débats et de partage. Débats, stage d'auto-défense féministe, conférence gesticulée, formation, projection, action anti-pub, et bien d'autres événements sont programmés du 16 mai au 6 juin, des temps afin de nous interroger ensemble sur ce que sont les inégalités entre les femmes et les hommes, mais aussi sur la manière dont nous les faisons perdurer. Convaincu.e.s ou non, d'accord ou pas, nous ne souhaitons pas alimenter le consensus sur ce sujet mais bien l'aborder dans sa complexité, ses contradictions et ses oppositions.

 

 

Audrey, Audrey, Bastien, Hélène, Jade, Laurianne, Romain, Romain, Samuel

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